Our History
Chronologie

Naissance à Paris de Patricia de Nicolaï, dans une ville imprégnée de culture et de raffinement.

À cinq ans, Patricia s’installe avec sa famille dans l’Hôtel Particulier Guerlain, niché dans les beaux quartiers de Paris. Héritière directe de Pierre-François-Pascal Guerlain, elle grandit dans une atmosphère baignée de création, de flacons précieux et d’effluves envoûtants. Une enfance au sein d’un patrimoine olfactif exceptionnel, entre tradition familiale et éveil des sens.

Patricia est diplômée de l’ISIPCA à Versailles, l’institution de référence pour les métiers du parfum. Elle y forge sa rigueur scientifique, affine son intuition créative et se prépare, déjà, à écrire une nouvelle page de l’histoire olfactive.

Porté par la conviction profonde que Patricia avait un don rare — celui de sublimer les matières premières en créations sensibles et singulières — Jean-Louis Michau, son époux, l’encourage à suivre sa propre voie. Ensemble, ils rêvent d’un projet à leur image : indépendant, audacieux, fidèle à l’art du parfum. À une époque où la parfumerie de niche n’en était qu’à ses balbutiements, ils posent les fondations d’une maison libre et visionnaire, avec la certitude intime qu’elle trouverait sa place.

C’est une année fondatrice, et un moment historique : Patricia de Nicolaï devient la première femme parfumeur au monde à fonder sa propre maison. Avec le soutien de son mari Jean-Louis, elle crée NICOLAÏ Parfumeur-Créateur — une maison libre, familiale, guidée par l’exigence, la créativité et l’amour des belles matières.

La première boutique ouvre ses portes avenue Raymond Poincaré, dans le seizième arrondissement de Paris, à deux pas du Trocadéro : un écrin confidentiel pour révéler son univers.

La même année, Patricia signe New York, un hommage vibrant à la ville-monde, dont l’élégance racée deviendra emblématique de son style.

Avec le lancement de Maharadjah, la Maison bouscule les codes : elle est l’une des toutes premières à proposer une ligne de parfums d’ambiance. Une nouvelle manière de parfumer l’espace, avec la même exigence que pour la peau.

Une deuxième adresse ouvre à Saint-Germain-des-Prés, au 80 rue de Grenelle. La Maison affirme son ancrage parisien, entre tradition et modernité, dans les quartiers les plus élégants de la capitale.

À la naissance de sa fille Edwige, Patricia imagine Petit Ange, une création douce et tendre, pensée comme un voile parfumé pour les tout-petits. Une déclaration d’amour en flacon.

Dans un souci d’indépendance et d’excellence, Patricia et Jean-Louis choisissent de maîtriser chaque étape de la fabrication. Ils fondent leur propre atelier à La Ferté-Saint-Aubin, entourés d’artisans talentueux, perpétuant ainsi un savoir-faire français précieux.

Au tournant des années 2000, la Maison NICOLAÏ entre dans une nouvelle ère de rayonnement. Fig-Tea, création au charme tendre et lumineux, rencontre un succès fulgurant et s’impose comme l’un des parfums emblématiques de la Maison. Dans le même élan, NICOLAÏ franchit les frontières avec l’ouverture d’une première boutique à Londres, au cœur de l’un de ses quartiers les plus prisés.

Patricia est élevée au rang de Chevalier de la Légion d’Honneur. Une reconnaissance officielle pour une femme pionnière, parfumeure-créatrice à la tête de sa propre Maison.

Elle est élue Présidente de l’Osmothèque, le conservatoire international des parfums à Versailles. Une fonction qui souligne son attachement à la mémoire olfactive et à la transmission des savoirs.

Avec Patchouli Intense, Patricia inaugure la collection des Eaux de Parfum Intenses, signature d’une nouvelle maturité olfactive, plus profonde, plus structurée.

Pour les 25 ans de NICOLAÏ, un nouveau chapitre s’ouvre. Axel Michau de Nicolaï, fils de Patricia, rejoint la Maison. Il succède à son père à la direction, et devient également évaluateur auprès de sa mère. Une nouvelle complicité créative naît.

Premier fruit de cette collaboration mère-fils : Ambre Cashmere. Une fragrance douce et texturée, qui mêle les sensibilités des deux générations.

Les années 2015–2020 marquent un tournant pour la Maison NICOLAÏ, portée par une croissance fulgurante en France comme à l’international. À Paris, l’ouverture de nouvelles boutiques — notamment à Neuilly-sur-Seine et rue Marbeuf, près des Champs-Élysées — renforce son ancrage dans la capitale et témoigne de l’adhésion grandissante de son public.
Dans le même élan, la Maison étend son rayonnement au-delà des frontières : l’inauguration d’un second écrin à Londres, dans le quartier de Marble Arch, confirme l’engouement du marché britannique. Désormais distribuée dans plus de 400 points de vente à travers 75 pays, NICOLAÏ s’impose comme une référence mondiale de la parfumerie indépendante.

Avec Saint Honoré, Macaron Bourbon et Pavlova, Patricia s’inspire de la grande pâtisserie française pour composer un trio de parfums aussi raffinés que ludiques : une déclaration d’amour aux douceurs parisiennes, où la gourmandise se fait élégance.
Saint Honoré est finaliste aux FIFI Awards 2025 dans la catégorie “Meilleur parfum de niche” — une reconnaissance prestigieuse qui confirme la force créative et le succès de cette nouvelle orientation

Edwige Michau de Nicolaï, benjamine de la famille, rejoint à son tour l’aventure. Elle insuffle une nouvelle énergie et affirme, aux côtés de son frère, la force d’un héritage vivant.

Patricia reçoit le tout premier prix de la Société Internationale des Parfumeurs-Créateurs, saluant une carrière d’exception à la tête de sa propre Maison. Une consécration pour une femme libre, visionnaire, qui n’a jamais cessé de croire en la beauté des belles matières.